
Ymane KHATTAB MAITRE ENSEIGNANTE REIKI
THERAPIE ENERGETIQUE - HOLISTIQUE - NATURELLE
ESPRIT - CORPS - ÂME

Histoire du Reiki Usui
Les Fondements
Le Reiki est une technique ancienne, développée par un moine japonais, le Docteur Mikao Usui (1865–1926) à partir d’écritures Bouddhiques.
La légende raconte que Mikao Usui, le fondateur du Reiki, aurait reçu un satori, ou illumination, suite à une profonde ascèse de 21 jours sur le mont Kurama, au nord de Kyoto. Suite à cela, il constata la présence d’une nouvelle énergie émanant de son corps. Cette énergie était la plus pure et la plus bénéfique de tout ce qu’il connaissait auparavant.
Il décida de nommer cette énergie « Reiki » et d’en faire la base de son système, le « Usui Reiki Ryōhō ».
Le Reiki signifierait « Force de Vie » et se compose de deux mots : REI désigne l’énergie universelle qui englobe totalement tout. KI désigne l’énergie vitale en chacun de nous et qui regroupe toutes les composantes d’une personne, son corps, ses émotions, son mental et son esprit. C'est une forme d’énergie vitale spirituelle, présente en chacun de nous et que beaucoup de traditions reconnaissent : c’est le "ch’i" des Chinois, le "prana" des Hindous, le "pneuma" des Grecs, le "Ka" des Egyptiens ou même la "lumière" des religions. Cette pratique ancestrale très douce aide à soigner le physique, le mental et l’équilibre émotionnel en traitant tous ces aspect d'un être comme un tout, car tout est lié en réalité. C'est une thérapie holistique qui allie l'ordre naturel des choses et la spiritualité afin de permettre une guérison naturelle. Les 5 préceptes du Reiki Usui - Juste pour aujourd'hui, je me libère de la colère - Juste pour aujourd'hui, je me libère de tout souci - Je suis dans la gratitude - Je fais un travail sur moi-même - Je suis bon envers tout ce qui vit L'initiation à cette discipline spirituelle consiste à travailler au quotidien sur ces préceptes. Le but est de reconnaître que nous sommes responsables de nos pensées et de nos actes, et que nous participons à notre propre processus de guérison.
Les Chakras
Le corps est constitué de plusieurs points énergétiques que l'on appelle dans les textes bouddhiques : les chakras (roues énergétiques)
Les principaux et les plus connus sont au nombre de 7 et correspondent chacun à des zones de notre corps physique et énergétique.
Ils correspondent aux glandes principales du système endocrinien, qui sont l’hypophyse, l’épiphyse, la thyroïde et les parathyroïdes, le thymus, les îlots de Langerhans (dans le pancréas), les surrénales, les testicules et les ovaires.
Le déséquilibre physique correspond en fait aux conséquences de chakras sous-actifs ou suractifs dans notre corps énergétique. Notre corps étant plus dense que notre corps énergétique, cette mauvaise activité ou rotation des chakras, se traduit par la maladie en créant des symptômes. L'harmonisation des chakras permet d'agir sur le plan physique, émotionnel et spirituel de notre être car tous les plans fonctionnent ensemble et sont interdépendants. On retrouve alors une meilleure santé physique, un état de bien-être émotionnel et une confiance en soi au quotidien. 7e - CHAKRA CORONAL : SHASRANA. Violet, situé au sommet de la tête, là où, chez les bébés, apparaît la fontanelle Son élément : le cosmos 6e - CHAKRA TROISIÈME ŒIL : AJNA. Bleu indigo, situé entre les deux sourcils, au milieu du front, le chakra du troisième œil est lié à l’hypophyse Son élément : le mental 5e - CHAKRA GORGE : VISHUDDA. Turquoise ou bleu clair, situé au niveau de la gorge, là où se trouve la glande thyroïde Son élément : l’Ether, l’espace céleste 4e - CHAKRA COEUR : ANAHATA. Vert, situé au milieu de la poitrine, au niveau du cœur, sous le sternum Son élément : l’Air 3e - CHAKRA PLEXUS SOLAIRE : MANIPURA. Jaune, situé entre le plexus solaire et le nombril Son élément : Le Feu 2e - CHAKRA SACRE : SVADHISTHANA. Orange, situé au-dessus des organes génitaux Son élément : l’Eau 1er - CHAKRA RACINE: MULADHARA. Rouge, situé au niveau du périnée, il est relié au coccyx. Son élément : La Terre
Le Fondateur Mikao Usui : un chercheur spirituel
Mikao Usui est né au Japon le 15 août 1865. Les gens l’ayant connu parlent d’un homme bon, persévérant et mû par une recherche permanente du sens profond de l’existence. Il aurait beaucoup changé d’emploi au cours de sa vie. Il aurait notamment été secrétaire de Shinpei Gotō, un homme politique devenu maire de Tokyo en 1920.
Mikao Usui grandit pendant l’ère Meiji (1868/1912), une ère de transformation profonde de la société japonaise. L’empereur Meiji réforma énormément le Japon, en le modernisant, et en incitant le peuple japonais à une vie plus spirituelle. Il imposa le shintoïsme comme religion d’état, et interdit toutes autres pratiques sous peine d’emprisonnement. Les japonais pratiquaient à l’époque un mélange de bouddhisme et de shintoïsme et il est fort probable que Mikao Usui ait étudié ces deux courants spirituels. Il semblerait pourtant qu’il ne se soit pas arrêté à l’éducation religieuse traditionnelle de l’époque. En effet, en étudiant le système Reiki de Mikao Usui, on y trouve des ressemblances importantes avec le Mikkyō, le bouddhisme ésotérique. Le Mikkyō est une partie de l’enseignement que le Bouddha dispensait à ses étudiants les plus avancés, et qui n’aurait été consigné par écrit que très tard. Il permet une compréhension plus profonde de l’enseignement du Bouddha, et l’entrée dans « les mystères » du bouddhisme. Il y a donc de fortes chances pour qu’il l’ait donc étudié le Mikkyō au cours de sa vie. On a noté également des ressemblances importantes entre le Shugendō et le Reiki Usui, ce qui fait penser que Mikao Usui l’aurait étudié également. Le Shugendō est une pratique de développement spirituel par l’ascétisme et le contact privilégié avec la nature, s'apparentant au chamanisme. Le but du Shugendō est le développement d’expériences de pouvoirs spirituels (gen) par la pratique (dô) vertueuse de l’ascèse (shu) . Les Yamabushi, praticiens du Shugendō, grimpent en procession vers les sommets des montagnes pour pratiquer l’ascèse et se relier aux forces des mondes supérieurs. Il est probable que cette méthode d’élévation spirituelle ait fait partie du travail de Mikao Usui. À la fin de sa vie, marié et avec deux enfants, Mikao Usui était toujours en quête spirituelle. On raconte qu’il ne se sentait pas accompli, malgré tous ses efforts. Pour trouver réponse à ses questionnements, il aurait décidé de faire une retraite sur le Kurama Yama (Mont Kurama), une montagne située au nord de Kyoto, en 1922. Depuis des milliers d’années, cette montagne est un lieu de culte, de retraite et de prière. Une énergie très particulière se fait sentir lorsque l’on s’y promène, ce qui en fit un lieu de recueillement pour de nombreuses personnes en recherche d’évolution. Le mont Kurama est dominé par un temple, construit initialement en 770, et devenu depuis un temple bouddhiste de branche Tendaï. Mikao Usui se rendit sur le Kurama Yama et pratiqua le Shugyō, qui signifie « poursuite de la connaissance » ou « profond entrainement ». Composé de jeûne, de méditations, de chants et de prières, sa pratique dura 21 jours. Et selon la légende, au soir du 21ème jour, il aurait reçu un satori, ou « Illumination ». À partir de ce jour, une grande énergie lumineuse se mit à émaner de tout son corps. A son grand étonnement, cette énergie semblait fonctionner différemment de tout ce qu’il connaissait. Ayant étudié la spiritualité tout au long de sa vie, et connaissant profondément le travail avec l’énergie, Mikao Usui reconnut que cette forme d’énergie dépassait tout ce qu’il avait expérimenté jusqu’à présent. Il commença à appliquer cette énergie sur lui et ses proches, et fut impressionné par les résultats. Elle faisait du bien à tous ceux qui la recevaient, sans effort à faire pour la canaliser et la diriger. Cette énergie semblait être guidée par un principe supérieur, qui ne nécessitait pas d’être guidée par son esprit pour être efficace. Il semble que le Satori de Mikao Usui lui ait permis d’accéder à un niveau de conscience très élevée et ainsi de finaliser ses recherches spirituelles. Il ne lui restait donc plus qu’à synthétiser tout son travail dans un nouveau système et d’y placer au centre cette « nouvelle » énergie. Après un peu de pratique, il nomma cette énergie le « Reiki ». Et pour différencier son système des autres systèmes Reiki, il l’appela le « Usui Reiki Ryōhō », « la méthode de traitement Reiki Usui ». En effet, le mot Reiki est un mot de la langue japonaise, et d’autres systèmes énergétiques l’utilisaient déjà à l’époque. Il commença à donner des séances et à enseigner sous ce nom, en ayant rapidement un immense succès dans tout le Japon. (cf. wikipedia)
Expansion du Reiki
Pour enseigner le Usui Reiki Ryōhō, il fonda la Usui Reiki Ryōhō Gakkai, « l’organisation de Reiki Usui », et mis en place un système d’initiation. Après avoir formé quelques praticiens Reiki ou « Reikika* » au premier degré , Mikao Usui décéda le 9 mars 1926 d’une attaque cérébrale, en laissant derrière lui un cadeau qui allait se répandre dans le monde entier. Très peu d'écrits ont été retrouvés...
L’Usui Reiki Ryōhō Gakkai continua de fonctionner après sa mort. Mais certains élèves de Mikao Usui quittèrent l’organisation pour devenir des Maîtres Reiki indépendants. Ce fut le cas de Chūjirō Hayashi, un capitaine de réserve de la défense militaire japonaise et officier médical, élève brillant de Mikao Usui. Après plusieurs années passées à la Usui Reiki Ryōhō Gakkai, Chūjirō Hayashi décida d’ouvrir son propre centre, le « Hayashi Reiki Kenkyūkai ». Il apporta des modifications au Reiki de Usui, ajoutant notamment le travail sur un lit en position allongée (auparavant, les bénéficiaires étaient assis) et le travail à plusieurs praticiens sur une seule personne. Son centre connut un succès immense.
Essor en Occident
Le Reiki a connu son essor en occident grâce à une dame nommée Hawayo Takata, une japonaise née à Hawaï en décembre 1900. Après une vie de dur labeur, pauvre et malade, cette dame fut contrainte de venir au Japon suite au décès de sa sœur en 1935.
Enchevêtrée dans une série de cercles vicieux où sa maladie jouait un grand rôle, elle chercha sur place une solution à ses problèmes. Cela la mena au centre de Chūjirō Hayashi, où elle aurait bénéficié d’une prise en charge sérieuse. Hawayo Takata y reçu deux séances de Reiki par jour, et au bout de quatre mois, elle fût totalement guérie.
Madame Takata, enthousiaste, demanda alors à Chūjirō Hayashi de lui enseigner le Reiki. Chujiro Hayashi lui enseigna les premier et deuxième degrés sur une période d’environ un an. Fort de cet enseignement, elle retourna à Hawaii en 1937, en compagnie d’Hayashi. Ils y animèrent ensemble des stages et des conférences à travers toute l’île. La vie de Madame Takata était transformée, et par la suite le Reiki prit une place immense dans sa vie. Hayashi donna l’initiation de maîtrise à Hawayo Takata le 21 février 1938(6) à Hawaii, avant de rentrer au Japon. Après la guerre, Madame Takata donna de nombreuses séances et stages de Reiki, formant de plus en plus de nouveaux Reikika. Un nombre croissant de personnes vinrent la voir, marquant le début de l’expansion du Reiki aux États-Unis. L’une des particularités de Madame Takata est qu’elle interdisait à ses élèves de prendre des notes ou d’enregistrer pendant les stages. Elle donnait un enseignement uniquement oral. On sait aujourd’hui qu’elle modifiait et adaptait son enseignement en fonction de ses élèves, et qu’elle fit de grands efforts pour faire accepter le Reiki par les américains, modifiant parfois la réalité de ce qui lui avait été enseigné. Cela contribua grandement à déformer les origines du Usui Reiki Ryōhō, et ce qu’elle enseignait était plutôt du « Reiki Takata ». Cependant, son important travail permis au Reiki d’être accepté aux États-Unis et, de là, il se répandit dans tout le monde occidental. Madame Takata initia 22 personnes à la maîtrise entre 1976 et 1980, et mourut le 26 décembre 1980 à l’âge de 80 ans. Après son décès, les Maîtres qu’elle avait formés se rencontrèrent pour s’entendre sur la manière de perpétuer son enseignement. Cette rencontre, qui donna naissance à « L’Alliance Reiki », ne fit pas l’unanimité chez les Reikika formés par Hawayo Takata. Cela amena même plusieurs scissions.
Les Différentes Lignées Reiki
Chacun apporta sa touche, créant ainsi de nouveaux systèmes :
La petite fille de Madame Takata, Phillis Lei Furumoto, devait pour certains devenir le « Grand Maître », sorte de dirigeante de l’Alliance. Barbara Weber Ray, un autre Maître Reiki, protesta en affirmant avoir reçu un enseignement plus complet que les autres. Elle se sépara de l’Alliance et fonda « The Radiance Technique« .
Iris Ishikuro, une autre Maître Reiki, se sépara également de L’Alliance, refusant les tarifs élevés qu’elle imposait, et ajouta une série d’éléments à son enseignement, en collaboration avec Arthur Robertson, l’un de ses élèves. Un nouveau système vit le jour, le « Raku Kei Reiki », qui devint ensuite le « Reiki Usui/Tibet » suite aux modifications apportées plus tard par le Maître Reiki William Lee Rand Au Japon également, les lignées venant de la Usui Reiki Ryōhō Gakkai et de la Hayashi Reiki Kenkyūkai se divisèrent, faisant également naître de nouveaux systèmes « Reiki » Aujourd’hui, bien qu’il existe une grande variété de pratiques et de croyances en ce domaine. On peut noter entre la plupart des systèmes « Reiki » les points communs suivants : l’énergie Reiki est au centre du système, elle est utilisable par tout le monde sans nécessiter d’exercices complexes au préalable, elle n’a pas d’effet nocif, elle se transmet par initiation et s’inscrit dans une lignée remontant directement jusqu’à Mikao Usui, le fondateur du système initial. La quasi-totalité des écoles de Reiki d’aujourd’hui reconnaissent également les cinq préceptes préconisés par Mikao Usui comme étant la pierre angulaire de la pratique du Reiki, et la voie véritable vers l’intégration concrète de son essence.